La conférence de presse y afférente de ce 19 avril 2024 a également servi de prétexte à SM Taybe Ngaba, le promoteur de ce projet de faire le point des préparatifs de la deuxième édition du festival international Moundang(Fii Moundang) qui se tiendra au Tchad en 2025.
Le constat est clair : la culture joue un rôle essentiel dans le processus de rapprochement des peuples partout dans le monde.
Dans la zone CEMAC, depuis quelques années déjà, un effort est fait dans ce sens par les organisateurs des festivals et autres manifestations à caractère socioculturels et socioéconomiques ayant une portée sous régionale. Entre autres : la foire transfrontalière annuelle de la CEMAC (FROTAC) ; le festival de la communauté Massa(Tokna Massana) ; le festival culturel du peuple Toupouri et le Nguon(festival du peuple Bamoun). Une émulation socioculturelle quasi généralisée au Cameroun et dans la sous région depuis quelques temps qui traduit« la reconnexion des territorialités communautaires préexistantes d’autresfois ».
Cependant, il se trouve que « l’articulation organisationnelle de ces événements culturels illustre une certaine disharmonie qui se traduit par exemple par des chevauchements ou des proximités des dates de leurs tenues ». C’est du moins ce que pense SM Taybe Ngaba. Il vient de l’exprimer au cours d’une rencontre avec les hommes et femmes des médias.
Rencontre qui lui a par conséquent permis de présenter son projet, qui, à l’en croire, viendra suffisamment valoriser les diverses et multiples opportunités de chacune et de l’ensemble de ces manifestations.
Pour cela, à travers le concept dénommé « Tour des festivals du Cameroun et de la CEMAC», SM Taybe Ngaba entend pour un début, réunir autour d’une même table, les différents organisateurs de ces festivals, les experts, les scientifiques, les autorités gouvernementales, locales et les autres parties pour échanger : Sur les perspectives d’une meilleure planification de ces événements, sur leurs capitalisations, et sur les multiples opportunités qu’ils drainent. Mais « surtout sur l’articulation cohérente d’une véritable dynamique d’intégration nationale et sous régionale à partir de ces expressions socioculturelles et socioéconomiques », a indiqué in fine, SM Taybe Ngaba.
Julien Efila
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