Le procès de NTI ZAMA- BISWÔ publié chez Ifrikiya présente le conflit entre les divinités et les humains. Le livre de 121 pages a été présenté officiellement le 27 Septembre 2024, au musée ethnographique des peuples de la forêt.
Contexte et enjeux
Fruit d’une révélation nocturne, le tout premier chef d’œuvre littéraire de l’auteur Erik Beck’s AWOUMOU raconte l’histoire du dieu NTI ZAMA BISWÔ qui va engendrer en toute discrétion un être humain à la connaissance du bien et du mal. Pris dans sa supercherie, il lui sera ordonné par les autres dieux de rendre compte. Pour Erik Beck’s AWOUMOU, qui fait son entrée dans le cercle des auteurs dramaturges, ce livre s’adresse aux africains longtemps bernés par les idées venant d’ailleurs. Cette œuvre théâtrale remet au goût du jour le problème de l’identité culturelle. Erik Beck’s AWOUMOU explique « Pour évoluer dans la vie, il faut savoir d’où on vient, qui on est et apprendre la curiosité positive ».
Dans ce livre, le lecteur est frappé par la richesse des didascalies de la première page de couverture à la dernière page. Aussi, une page nommée « épilogue » est dédiée à l’explication des noms en langue des peuples de la forêt utilisés dans ce livre. Le livre fait étalage du conflit entre les divinités et les humains. « Si l’humanité est imparfaite, c’est la faute à sa divinité » justifie l’auteur. L’œuvre, d’une écriture orthodoxe et d’un respect des canons du théâtre, remet sur la table, l’immortalité spirituelle africaine.
« Après la colonisation, les africains ont été bernés. On leur a enseigné qu’ils n’ont pas d’histoire, qu’ils sont maudits » se justifie Erik Beck’s AWOUMOU. C’est dans cette même lancée que le Professeur François BINGONO BINGONO, anthropologue, s’exprime « On note chez la jeunesse africaine un massif retour à la culture africaine authentique. Je suis assailli tous les jours par les africains locaux et de la diaspora et pour que je diffuse le peu de connaissances dont j’ai sur la spiritualité africaine. Je félicite l’auteur de ce livre ».
Il aura fallu du temps, vingt-quatre (24) années à Erik Beck’s AWOUMOU pour mettre sur du papier ses révélations nocturnes.
Serge Ngouadjio
Comentários