Le Président Bello Bourdanne a signé un communiqué de mise sur pieds d’une commission d'enquête concernant le scandale sexuel au sein du volley-ball féminin. Le communiqué a été signé le 03 juillet 2024 et permettra aux athlètes de faire des dénonciations à l’encontre des cadres de la fédération.
Ce n’est pas un fait nouveau au sein du mouvement sportif camerounais. Les scandales sexuels sont récurrents dans les fédérations sportives au Cameroun. Parfois pour mériter une place dans une sélection il faut se livrer à une partie de plaisir. Avec cette récurrence, on comprend que les ambassadrices de notre volley-ball n’ont pas péché par leurs physiques de rêve. Mais plutôt subissent les conséquences d’un Pays en perte de repères. De ce fait, le scandale sexuel qui secoue la toile depuis quelques jours, au sein de l’équipe nationale de volley-ball féminine intègre les membres du staff technique et administratif.
Pour résoudre ce problème Bello Bourdanne, Président contesté de la fédération camerounaise de volley-ball a pris des mesures. Il a signé un communiqué de mise sur pieds d'une commission interne et indépendante qui permettra aux athlètes de déposer les différentes plaintes, requêtes, et les dénonciations à l'encontre des cadres de la fédération impliqués. Le communiqué signé par Bello Bourdanne le 03 juillet 2024 précise que les différentes requêtes doivent être déposées au plus tard le 30 juillet 2024 au siège de la fédération située à Yaoundé au quartier dragage.
Le Président Bello Bourdanne est-il juge et partie ?
Une ancienne joueuse de l’équipe nationale du Cameroun de volley-ball en anonyme sur une lettre relayée sur les réseaux sociaux, indique que Bello Bourdanne est juge et partie. L’athlète trouve qu’il ne peut pas diriger une enquête concernant ce scandale. Elle précise dans cette lettre anonyme que ‹‹C’est le président qui doit passer en premier devant la commission d'enquête. Car il a instauré un climat obscène au sein du volley-ball camerounais ››.
Néanmoins, les requêtes, les dénonciations et les plaintes des athlètes sont attendues au plus tard le 30 juillet 2024.
En rappel ce scandale sexuel au sein de la fédération camerounaise de volley-ball n’est pas le seul qui alimente les chaumières. Il y a quelques mois la fédération camerounaise de karaté a cristallisé toutes les attentions avec un scandale similaire. Wait and see !
J. Patrick DJON
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