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Cosmétiques au romarin

Xénophobie régionale : Les Camerounais, indésirables chez leurs voisins ?

Une hospitalité à sens unique



Le Cameroun est reconnu pour son hospitalité légendaire. De nombreux ressortissants d’Afrique centrale – Gabonais, Tchadiens, Centrafricains, Béninois – y vivent en paix, intégrés dans la société camerounaise. Ce climat de tolérance contraste pourtant fortement avec le traitement réservé aux Camerounais vivant dans certains pays voisins.

Crise silencieuse au Gabon : les Camerounais pris pour cible

Depuis quelques jours, une vague de tensions ciblant spécifiquement les ressortissants camerounais secoue le Gabon. Plusieurs témoignages font état de violences, d’intimidations et de décisions administratives discriminatoires. Cette hostilité a été ravivée après l’affaire Fokou Foberd, un entrepreneur camerounais, qui semble avoir cristallisé la méfiance du nouveau régime gabonais envers la communauté camerounaise.

Taxis camerounais bannis de Libreville



Les mesures prises sont d'une sévérité inquiétante : environ 150 taxis appartenant à des Camerounais ont été saisis par les autorités gabonaises. Selon un média local proche du pouvoir, il s’agirait d’une volonté d’« apprendre le respect du Gabon » aux Camerounais. En clair, les célèbres taxis "Cam Yaris" ont été éliminés de la circulation dans le Grand Libreville, plongeant des dizaines de familles dans une précarité soudaine.

Une série noire en Afrique centrale

Cette escalade au Gabon intervient seulement quelques jours après l’expulsion brutale d’une centaine de Camerounais de la Guinée Équatoriale. Ces mesures sont en totale contradiction avec les principes de libre circulation garantis par la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), pourtant ratifiés par tous les pays concernés.

Un appel à la vigilance et à la solidarité régionale

Face à cette montée de la xénophobie, une question s'impose : pourquoi les Camerounais sont-ils aussi mal reçus là où ils accueillent les autres à bras ouverts ? Cette situation interpelle non seulement les autorités camerounaises, mais aussi les institutions sous-régionales censées protéger les droits de tous les citoyens d’Afrique centrale.

 
 
 

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