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Cosmétiques au romarin

Échange épistolaire entre la CDHC et ELECAM : les inscriptions sur les listes électorales de la diaspora


A l'origine, une vidéo devenue virale sur la toile a fait réagir le président de la Commission des Droits de l'Homme du Cameroun (CDHC) qui a adressé en date du 28 Mai 2024 une correspondance à ELECAM pour une inscription effective des camerounais établis à l'extérieur ou résident à l'étranger. Rappelant un principe de la loi constitutionnelle pour tout citoyen, qui est de participer à la vie de sa communauté. L'importance de s’enrôler sur les listes électorales et d'avoir les listes des inscrits  disponibles afin de pouvoir faire les revendications ou les rectificatifs si nécessaires avant les dates prévues pour les différentes échéances.

En date du 11 juin dernier, le directeur général des élections en réponse à la correspondance du président de la CDHC, le directeur général des élections a tenu à préciser les éléments qui sont nécessaires pour l'enrôlement des camerounais établis ou résident à l'étranger. Les listes étant ouvertes à condition de se présenter aux différents lieux d'inscriptions munis des pièces justificatives ci-après en cours de validité. Il s'agit de la carte consulaire, la carte de résident et le passeport.


Cet échange épistolaire entre le président de la CDHC, le Pr Gabriel James MOUANGUE KOBILA et le Directeur général des élections, Erik ESSOUSSE est une preuve qu'à moins de 100 jours de la date de clôture des inscriptions sur les listes électorales prévue le 31 Août de chaque année, les choses ne vont pas dans le sens voulu par tous, car entre les points d'enrôlement qui sont logés dans les représentations diplomatiques et les problèmes techniques qu'a connu les machines d'ELECAM, le taux d'inscriptions est loin d'être satisfaisant au regard de la forte diaspora camerounaiseestimée à environ 6 millions d'individus à condition de n'avoir pas acquis une autre nationalité car la loi camerounaise ne reconnait pas la double nationalité qui  reste le principe cheval de bataille de la diaspora avec les pouvoirs publics pour la modification de la loi 67 sur la nationalité camerounaise.


Ci-joint les deux correspondances





Clément Noumsi

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